5 mai 2017
5
05
/05
/mai
/2017
05:24
Doucement le temps s'égraine,
lui passe, mais pas ma peine.
Son absence est un abîme.
Je m'accroche à ces petites choses si futiles
qui me relie encore à lui,
par exemple ce vieux pinceau desséché qui trône sur mon bureau...
Comme un trésor, les souvenirs, je les rumine
Trois ans déjà.
Je pense à toi, à vous deux,
vous me manquez.