Le jour s'est levé sur cette journée supplémentaire,

ce 29 février qui revient tous les quatre ans,

ce jour fixé par Jules César et l'astronome Sosigène...

afin de compenser la différence entre l'année calendaire et l'année solaire...

Passionnant tout cela, ce qui va me donner une journée bonus.

Chouette, chouette, chouette.

Celle d'hier fût à nouveau enrichissante d'expérience,

constructive et productive

et plein de doigts collés et piqués, ...

Qu'ai-je donc choisi, mon coeur a-t-il balancé vers le jupon ?

Vers le sac ?

Devinez un peu...

J'ai opté pour le plus nouveau : le sac.

Et c'est parti mon kiki.

Après avoir dessiné ce que je voulais,

en copiant un vieux modèle suspendu dans mon atelier,

j'ai réalisé un patron dans un morceau de tissu,

crée des repères puis reporté le tout pour un patronage en carton,

plus aisé pour tracer ensuite sur le cuir.

Puis positionnement et traçage

en faisant attention au sens du cuir...

Hé hé encore une info piochée lors de conversations

avec mes spécialistes en la matière,

oui il y a un sens pour le cuir aussi.

Découpage et piquage.

Tiens je vous montre comment je fais mes pré-trous à la machine.

Une feuille de papier dessous,

je pose la pièce de cuir par-dessus,

je dépose ensuite une feuille de calque par-dessus

(ça me permet de voir en transparence la pièce de cuir)

et pique tranquillement sans fil

J'obtiens cela

je fais ainsi pour tous les morceaux

il ne me reste plus qu'à assembler avec mes petits doigts musclés.

Affinage des bords de couture puis retournage et collage...

ça prend forme...

hi hi oui j'ai une antiquité à mes côtés...

Certains la reconnaîtront,

très pratique pour écraser mes coutures.

Piou quel travail fastidieux, j'ai les doigts en compote,

un peu comme quand on réparait

les chapeaux de la Cinéscénie avec Chanchan !

Bref de petit point en petit point, de galon en perle,

ainsi que quelques mini clous,

ma fin de journée fût illuminée par un résultat, ma foi, assez positif.

Moui c'est bien, ça me plaît

l'ensemble est cohérent et assez sympa

voyez par vous-même

Petit soupçon de déception tout de même...

N'ayant pas de système de fermeture adéquate,

ce petit sac ne s'ouvre malheureusement pas... dommage...

Mais, mais, mais, en discutant hier soir avec mes hommes,

en réfléchissant,

une idée m'est arrivée en caboche,

je pense que j'ai ce qu'il me faut dans mes tiroirs...

je vais chercher et certainement en faire un autre très bientôt,

mais un vrai sac qui s'ouvre cette fois...

Il est grand temps de quitter le clavier et l'écran,

c'est samedi, jour de... couture !

Youpi, je vais retrouver mes potesses et notre goûter de mi-mâtinée !

Bon samedi les Zamis.

Grande nouvelle,

ma messagère bip-bip chargée de morceaux de cuir est arrivée hier...

Merci ma fifille !

Et qu'est-ce que cela signifie ?

Ouiiiiiiiiiiiii que je vais me lancer dans la confection d'une paire

de chaussures pour Jeanne la poupée de Mam'.

J'ai fait le patron de ce que je veux,

oh pardon,

de ce que je souhaiterais...

Mais... mais... mais avant,

il faudrait des chaussettes...

C'est fait les Zamis !

Hier, nouvelle plongée dans le carton trésor-dentelles,

et j'ai trouvé de quoi les confectionner.

Un morceau de tulle-plumetis, ancien, bien souple

(même si autrefois, les chaussettes étaient tricotées,

je me laisse cette petite liberté.)

Youpi en avant.

Je réalise pour commencer un patron du profil de la belle :

du pied jusqu'au mollet .

Hum jusque-là, ça va.

Je taille une première chaussette dans ma pièce de tulle,

que je couds...

Essayage... Ajustage... Légère reprise...

nouvel enfilage...

C'est parfait, je glisse un minuscule élastique dans l'ourlet du mollet

puis réalise la seconde chaussette sur le même modèle.

Youpi, c'est parfait, impeccable.

Mais jamais satisfaite, il manque un petit quelque chose à mon oeil...

Un petit détail...

Un rien qui ferait...

Hum voyons voyons...

Réflexion... cogitation...

Illumination !

nouvelle plongée dans la boîte trésor-dentelles...

je couds sur le bord des chaussettes, un morceau dentelle,

la même que j'ai utilisée pour la veste.

Whaou c'est magnifaïque.

Vous voulez voir n'est-ce pas ?

Soulevons discrètement sa jupe...

Hum il faudra que que je cache l'élastique,

que je le remonte pour qu'il soit invisible.

Hi hi oui je chipote, mais c'est très familial ça, chercher la perfection...

C'est un de nos principal défaut !

et vous savez quoi ?

Ahhhhh c'est horrible...

Constat...

Faute grave...

Il lui manque son jupon !

Et oui, car à l'époque, les femmes portaient culotte fendue et jupon.

Pas ni problème je vais lui faire ça dans la journée les Zamis.

Du coup, en ce matin du 27 février où je pense à...

qui me manque énormément,

se pose à moi une importante question existentielle :

Vais-je commencer par les chaussures ou par le jupon ?

Quelle est la chose qui va m'amuser le plus...

Oh que la vie est difficile :-)

Belle journée à tous

et @ demain

Ménage un peu trop énergique...

D'un coup de hanche je percute mon étagère à peintures...

Le choc est si violent,

qu'elle se détache du meuble sur laquelle elle est fixée,

juste quelques clous mais tout de même,

et là,

frottant énergiquement mon haut de cuisse meurtri,

je constate que...

l'expression "pulvérisé façon puzzle" prend tout son sens.

Les pots de peinture sont éparpillés un peu partout,

ou ont glissé sous les meubles...

Heureusement, mon côté "je positive toujours" ressort :

les pots sont en plastique et le sol...

recouvert de moquette.

J'ai échappé au pire !

Ravalant ma colère...

je réunis délicatement le tout du bout du pied,

puis crée vaguement une pyramide,

tout en respirant profondément...

Non je ne m'énerve pas... Je canalise mon agacement.

Je maîtrise, je gère, fini par rigoler et me féliciter

En fin de matinée, je me résous enfin à faire quelque chose...

Ce qui est certain, c'est que je ne la replacerais pas là.

Le nombre de fois où cela a déjà failli valser est incalculable.

Fouille dans l'armoire,

je sors un morceau de vieux drap blanc,

coupe, non déchire un morceau, que je surfile à la surjeteuse,

point un peu serré, ça fait bien propre...

Quelques agrafes, le tissu est bien tendu sur le fond.

J'ajoute une poignée en corde...

range les pots... et stocke l'étagère le long du mur.

Quand j'en aurais besoin, hop je saisirais la poignée

et la rapprocherais de mon bureau

Magnifaïque bricolage du dimanche.

Peut-être faudra-t-il que j'ajoute des barres anti-roulis pour le déplacement, mais je verrais à l'usage.

J'y ai déjà réfléchi, j'agraferais des bandes de tissu, car si j'ajoute du bois...

ben ma pomme, je ne pourrais plus sortir les pots !

Vous remarquerez par ailleurs, l'excellente qualité de mes photos.

L'appareil n'a plus ou presque plus de piles,

et son flash ne veut pas se déclencher...

Faut choisir...

Ou je recharge les piles ou... pas d'article pour le blog...

On fait du vite fait, du bien pourri aussi chez moi !

Belle semaine les Zamis.

Faire un coin ?

Coin-coin...

"Le canard dans la mare...

il fait coin-coin, il fait coin-coin,

le canard dans la mare..."

Non mais ça ne va pas, tu délires dès le matin,

c'est pô bien ça...

Bon ok soyons sérieux...

Mardi, journée couture,

j'ai encore appris une astuce pour faire de beaux angles retournés...

Merci Danielle.

Du coup derrière la machine industrielle de l'atelier,

(la Ferrari de la couture,

ouh la vache tu appuies un chouilla sur la pédale que...

 zou à peine partie du "tertre rouge" que tu es déjà arrivé à "Mulsanne" !)

Oups je m'égare encore ! pardon.

Bref, derrière la véloce machine, 

en apprentie appliquée,

l'idée me vient de vous faire un petit tuto sur ces angles...

Hop je récupère donc pour cet effet,

une chute de tissu et me voici hier,

attablée à vous faire quelques photos

et préparer les explications,

qui je l'espère, seront compréhensibles.

Alors il nous faut pour la démo :

Je prépare deux morceaux de tissu

avec une coupe pour tester l'angle fermé

On marque chaque angle d'un point fait au crayon,

là, j'ai pointé à 1 cm du bord

On pique de point en point...

puis je coupe l'angle en creux.

Surtout pas les autres, c'est ce que j'ai appris avec "Madâme Danielle",

cela permet d'avoir des angles impeccables

et surtout une solidité irréprochable.

ça va ? Tout le monde suit ?

Ensuite cela devient un peu plus technique,

mais une fois qu'on a le coup de main, c'est hyper facile.

Retourner les bords de l'angle le long de la piqûre,

SANS LE COUPER EN BIAIS.

D'abord un bord...

puis l'autre...

 Tout en maintenant avec la main droite,

glisser le pouce à l'intérieur, jusqu'à l'angle

et hop retourner en s'aidant de la pointe du ciseau...

(vous pouvez y aller,

le ciseau ne sortira pas en déchirant l'angle

ce qui arrive parfois avec un angle préalablement dégarni)

puis travailler un peu la matière, avec la pointe et les doigts.

Il ne reste plus qu'à faire une surpiqûre

(qui n'est pas faite sur la photo !)

et c'est bien net et solide !

Essayer, c'est super !

Je l'ai donc réalisé ensuite sur mon vêtement de poupée.

C'est im... pec... cable !

Bonne Saint Valentin à tous.

@ demain

Ecouter ce que l'autre dit...

Oui j'écoute et réfléchis...

Hier, alors que je parle du vêtement de poupée en cours de création,

vantant le travail de maman entièrement fait à la main,

Tote semble surprise que je n'en fasse pas de même...

Car j'ai commencé le montage à la machine...

Oui, c'est vrai pourquoi n'ai-je pas fait à la main...

Le réflexe de la facilité peut-être...

Ce besoin dans notre société où tout doit aller vite, trop vite...

Je ne sais, mais c'est vrai, je devrais faire ça à la main,

j'ai le temps.

Je vais m'autoriser ce luxe immatériel qu'est le temps.

Du coup, hier soir,

j'ai commencé à rabattre certaines coutures avec une très fine aiguille

(pas un pieu ma Chanchan, ça déchirerait le tissu !)

et là tout devient apaisant,

la concentration sur le point qui doit être régulier.

Oui ma Tote tu as bien fait de te montrer étonnée ! Merci.

J'ai ensuite froncé le haut des manches puis bâti...

Chose que plus personne ne fait je crois !

Premier essayage...

Moui... le devant me plaît, la bavette aussi

(j'ai essayé de m'inspirer des vêtements faits par maman

avec passepoil et dentelles...)

hum par conte le raccord dans le dos... pas du tout...

Trop moche, les motifs ne concordent pas...

je démonte un peu et reprendrais ça aujourd'hui.

Hier soir j'en étais là...

(photo prise il y a quelques minutes...)

Je ne sais pas vous,

mais je déteste les personnes qui veulent se donner un genre

avec cette phrase :

"Oui j'entends bien ce que tu me dis..."

Entendre ne suffit pas...

Ecouter, analyser, comprendre là j'dis oui !

@ demain les Zamis.

Comment un grand ménage et deux autres choses tout à fait opposées

peuvent engendrer chez moi le goût de création...

Hier, en effet, je vous présentais quelques éléments

de ma future entreprise du moment,

vous laissant, paraît-il, un peu sur votre faim !

Au départ, il y eut un grand ménage,

de fond en comble,

avec plongée dans les profondeurs inexplorées de mon armoire...

Voilà ti pô que je tombe sur un sac que maman m'avait fait,

et qui est dans un état pitoyable, il ne tient plus debout...

Hum son modèle était bien sympa et là, en un éclair : une idée...

Je viens de trouver aussi des plaques blanches dans une matière ???

que vous voyez sur la photo,

qui protégeait à l'origine quelque chose dans un colis...

Ni une ni deux, me voilà acharnée à démonter le vieux sac de maman,

couteau entre les dents,

oh pardon je m'égare...

récupérant la fermeture à glissière en parfait état,

ainsi que les anneaux.

Vient le moment du patronage.

Modèle que je relève sur du papier kraft,

mais en l'adaptant à la taille des plaques...

Le sac sera donc plus petit

(dommage si j'avais su...)

Hop positionnement sur mes plaques blanches...

découpe...

puis choix des tissus.

Pour l'extérieur un bon vieux jeans de mon homme...

et pour la doublure, un tissu trouvé dans les caisses de maman !

Youhouuuu joli tout ça, hop un peu de biais beige,

et en avant !

Découpe, piquage...

ainsi de suite, cela prend forme...

Puis j'installe mes plaques...

Hum...

Mouais...

Bof...

C'est trop épais...

ça n'a pas de gueule...

Vite un petit tour chez la mercière,

je sais que je vais y trouver mon bonheur.

Elle a du molleton très épais et légèrement rigide...

Me voici donc de retour et déjà à la tâche...

Magnifique, cela donne ce qui est dans mon idée.

Entre nous, mais c'est vraiment entre nous,

maman avait doublé son sac avec...

un papier peint très épais...

Voilà pourquoi cela avait fini par s'avachir...

Ah elle en avait des idées !

Bien, voyons ce donne ce molleton positionné

Impeccable !

Passons à quelques finitions extérieures

Le dessous

et un côté

Voyons pour l'intérieur...

Des poches... oui plein de poches !

Hop pendant la finale de l'open d'Australie,

j'assemble et réunis le tout...

Youhou...

Je l'imperméabilise bien comme il faut...

et...

et je me rends compte il y a quelques instants,

que je n'ai pas fait de photo finale !

Vite j'y cours...

Voilà la chose terminée.

Me voici heureuse de mon sac unique au monde...

par contre j'ai toujours mes plaques blanches !

Il va falloir trouver une utilisation

Belle journée les Zamis

et @ demain peut-être.