Madame "je râle" va encore frapper...
Nous sommes le 17 juin...
Veille du 18 juin...
Ok y'a l'appel du 18 juin 1940 dont on doit se souvenir
mais pas que...
Nous sommes vendredi,
et le vendredi, c'est...
Cinéscénie !
Non... C'est pas ça non plus...
Même si c'est le premier vendredi "cinéscénique"
et que je suis heureuse de m'y rendre.
Non, les Zamis nous sommes à la veille du 84 ème départ
de cette mythique course des 24 heures du Mans
reconnue dans le monde entier.
Non mais vous vous rendez compte ?
Merde personne n'en parle !
On bouffe du foot du foot et du foot...
La France est tournée sur son nombril footeux.
Ben moi je suis collée à Eurosport...
Un oeil sur les qualifs cette semaine,
et hier soir la pluie battante sur le circuit,
laissait place à de magnifiques ballets de valses automobiles,
avec totale maîtrise des pilotes,
puis un drapeau rouge mettant fin à la séance.
Me suis couchée, me faut prendre des forces pour le week-end.
Non je n'irais pas cette année encore...
C'est bien triste.
Il faut désormais trouver l'arbre à pognon pour pouvoir y aller...
Les places sont devenues chères,
plus le parking, les frais de péage, d'essence etc...
Bref je ferais mes 24 heures dans mon canapé,
avec couette et oreillers comme compagnons.
Il manquera le puissant vrombissement des moteurs
qui te prend aux tripes et qui me font monter les larmes aux yeux...
les odeurs de grillades... de bière... de... chut beurk.
et l'ambiance si particulière au petit matin,
quand dans les stands on croise les regards des passionnés
assis sur le béton, parfois les fesses dans l'eau
(et ce sera le cas cette année !),
le duvet en poncho, parfois un chrono en main,
un appareil photo de l'autre
tu sens que les paupières sont lourdes, lourdes si lourdes...
Mais non la lutte contre le sommeil est là,
la passion fait tout et gagne généralement la bataille.
J'aime aussi ceux qui...
accrochent leur hamac en mode expédition sous les tribunes...
Les fans de Pescarolo toujours là, à la même place...
Ah cette ambiance.
Il y a les complètement bourrés, qui déambulent, divaguent,
manque se casser la gueule ou s'écraser la tronche sur les grillages,
un soubresaut de présence d'esprit, lors du passage de leur favori,
les fait hurler une dernière fois avant de s'effondrer de fatigue...
Ah ces montagnes de... non ces créations en bouteilles de bières,
ou motifs dessinés dans les grillages
du côtés des supporters Anglais et Scandinaves...
J'aime ces chenilles humaines d'or et d'argent,
ne formant plus qu'un avec leur couverture de survie,
endormies ici et là au ras de la piste,
bercées par le bruit des moteurs,
et les effluves de carburant !
La passion mène à tout.
Ah que j'aime cette course !
Il y a tant à dire.
Bref voilà j'ai grogné,
je suis contente, lundi je serais ratatinée mais c'est pas grave !
Bon week-end à tous.