Hier, en fin de journée,

de retour de ma journée atelier de couture,

je vide mon sac,

non pas auprès de mon chéri

sur tous ces crétins qui ne savent pas prendre les ronds points...

ah oui parlons-en des ronds points...

pas moins de 16 pour me rendre au Puy du Fou...

ça m'en fait 32 dans la journée !

Ah au secours... Je rappelle qu'il y a,

à gauche du volant une manette qui ne sert pas seulement à faire joli...

elle peut s'utiliser pour indiquer aux autres utilisateurs de la route,

ce que l'on s'apprête à faire... 

plus précisément lorsqu'on la relève ou l'abaisse,

prévenir les autres que l'on va tourner à droite ou à gauche.

Cela actionne une lumière clignotante orange sur l'extérieur de la voiture

et put... c'est vachement pratique...

Mais c'est vrai, j'avais oublié,

nous vivons dans un monde où chacun vit pour lui

et n'en a rien à faire des autres,

c'est du  "Je conduis, laissez-moi la place, je suis le Roi de la route,

t'as qu'à deviner ce que je vais faire, c'est un nouveau jeu !

pi d'abord chu crevé par ma journée de boulot,

pi je peux pas tout faire en même temps,

écrire un sms ou répondre au téléphone et conduire avec mes deux mains"

Bref je vide mon sac mais au sens propre.

Quelques petites choses à faire pour mardi prochain mais aussi

quelques petits gâteaux confectionnés par Annie B.

Hum trop bons ces petits brownies chocolat et Nuteltruc.

Nous partageons religieusement ces deux petites bouchées entre nous trois

et lorsque nous partons nous coucher,

il reste sur la table une petite moitié pour le petit déj de l'un de nous.

A ma grande surprise ce matin,

il ne reste plus qu'un morceau...

d'un centimètre carré environ et quelques miettes...

Mon cerveau se met en quête d'indices...

Mouais... Pas le genre de mon homme de laisser ça ainsi...

Le fiston ? oh non, il aura tout mangé...

il aurait laissé traîner le couteau

mais c'est certain il n'y aurait  plus aucune trace.

Bien... Je ne vois qu'une seule possibilité...

Vous avez deviné ?

Si si, je pense que c'est bien quelqu'un qui a fait ça...

Non, pas Bibi...

Pas une souris non plus...

Je pense qu'il y a quelqu'un qui a mis sa vie en danger cette nuit...

Quelqu'un dingue de chocolat, à qui nous interdisons ce met délicat...

Alors... Vous voyez qui ?

Quelqu'un capable d'atteindre la table...

OUI ! Le chat !

Je ne vois que ça. Oh la vache il va avoir le foie en capilotade...

A moins que...

ce soit une encore une blague de Romain...

Mystère, mystère...

Ci@o les Zamis, passez une bonne journée.

Mon cher gros moutmout

Je sais bien que je t'ai laissé quelques jours...

que tu n'as pas eu ton quota de câlins et caresses

(côté bouffe je suis tranquille Romain était là)

mais là je crois que tu exagères...

Dans "Les tontons flingueurs",

une des répliques bien connues des cinéphiles :

"on ne devrait jamais quitter Montauban"

me fait penser par un constat d'il y a quelques jours que :

"on ne devrait jamais quitter sa maison non plus !"

Retour de notre expédition mariage.

Fatigués nous posons nos valises

et la vie reprend son cours.

Mon gros Fangio est heureux de me retrouver,

"ronron et miaou" pleuvent, un peu trop collant le félin...

Deux jours s'écoulent et, alors que je monte me coucher,

une odeur bizarre s'insinue subrepticement dans l'atmosphère...

Hum il faudra que je change l'eau des fleurs me dis-je...

Le lendemain, fleurs jetées mais odeur... Toujours là.

Elle se fait de plus en plus forte...

Je regarde un peu partout, mais ne vois rien de suspect

et  ne définis pas encore ces effluves...

Au troisième soir cela devient insupportable

Et là ça fait tilt...

"Les experts",  "Bones", "esprits criminels" etc...

Ok c'est bon, je me transforme en enquêteur

et lampe torche à la main, j'inspecte les recoins, les dessous de meubles...

Mis à part de gros moutons de poussières,

je ne vois rien...

et me dis que je pousserais mes investigations plus loin le lendemain

il est bien tard pour faire cela.

A peine le petit déj englouti,

tenue de combat, lampe en main,

mon nez d'expert me conduit...

dans la chambre d'Héloïse...

Ouh malheur, c'est une infection là-dedans...

J'ai compris, je suis sur la scène de crime...

Vite ouverture de la fenêtre...

Et c'est parti, je bouge tout, fouille, soulève, remet en place,

fait un brin de ménage en même temps...

Piou rien, il va falloir atteindre le fond qui sert de débarras à la miss..

A droite, les cartons que je déplace un à un...

Rien...

Partie de gauche...

Ahhhh beurk...

Oouh non...

C'est terrible...

Le cadavre est là...

Son regard fixé sur moi...

Pauvre bête que fais-tu là égarée sur la douce moquette...

Il me rappelle un livre lu avec délice il y a quelques années...

"La ferme des corps"

de William Bass et Jon Jefferson

avec une préface de Patricia Cornwell

Vous connaissez ?

Allez sympa je vous copie le pitch

"Professeur d'anthropologie devenu médecin-légiste, sous la pression des circonstances,le docteur Bill Bass a créé, il y a vingt ans, à Knoxville dans le Tennessee, un centre très spécial où des cadavres exposés en plein air peuvent subir, de façon naturelle, l'évolution fatale de toute chair. Le but essentiel est de déterminer avec exactitude, en étudiant les stades successifs de cette évolution, combien de temps s'est écoulé depuis le jour,

voire l'heure du décès.

Ainsi est née La Ferme des corps, et la documentation macabre accumulée, depuis son ouverture, par le docteur Bill Bass et son équipe, a déjà résolu plus d'une affaire criminelle, démoli plus d'un alibi qui paraissait en béton, confondu plus d'un coupable, libéré plus d'un innocent.

Patricia Cornwell, grande prêtresse du "suspense", s'est inspirée de La Ferme des corps pour écrire un de ses thrillers qui porte d'ailleurs ce titre, dans sa version originale.

Mais en lisant les mémoires du docteur Bass, les amateurs de 'polars' devront reconnaître, une fois encore, que bien souvent, la réalité crue, sans le moindre artifice, dépasse, de cent coudées, la fiction la mieux construite"

Oui j'ai adoré ce bouquin !

Je le prête volontiers, attention âmes sensibles s'abstenir,

texte et photos très difficiles.

Bref me voici tête penchée sur mon pauvre cadavre...

Merci mon chat, mais il ne fallait pas me faire un tel cadeau, je déteste,

et je te déteste pour le coup !

Analyse et avancement de la décomposition..

Non je vous passe les détails... des vers !

Oups pardon vous déjeuniez...

Vite masque, gants... sac mortuaire... oups je m'égare !

sac poubelle.

Bref, délicatement je saisis ce pauvre... lapin !

Ah oui ici les chats (Fangio et Maîtika) jouent dans la cour des grands !

Souris, lézards, oiseaux (que l'on sauve régulièrement d'une mort atroce)

n'ont plus de secret pour eux,

nous avons notre diplôme bac plus 10 de secouriste animalier.

Oui je reconnais c'est le côté des chats que je déteste,

cet instinct de chasseur présent même si leurs gamelles sont pleines de bouffe !

Adieu lapin, désolée pour toi,

nous n'avons pas vu et pas pu te soustraire aux griffes de notre matou.

Sensible comme je suis, ça me fend le coeur.

Enfin je livre une dernière bataille,

celle de l'odeur incrustée dans la moquette...

Hi hi vinaigre blanc,

Perrier (merci Tote !)

et Fébrèze sont venus à bout de cette nauséabonde senteur,

la vie a repris son rythme,

mon gros dort au soleil...

et Maîtika vient de rapporter son troisième lapin de la quinzaine !

A demain les zamis

bonne digestion !

Chez les chats, comme chez les humains,

chacun gère comme il veut ce que dégage de la nature.

Le printemps est là, et malgré les giboulées,

(qui empêche mon cher et tendre de tondre...)

Fangio et Maïtika savourent les rayons du soleil printanier.

Honneur aux filles...

Mâdâme a repris ses exploits :

chasse de souris, mulots dans les prés

puis

explore, grimpe sur la pergola, sur un rebord du mur

pour venir se tanquer dans la mini lucarne...

pour se réchauffer les poils

et admirer ses trophées alignés devant la porte de son "papa" !

Quant au gros Fangio

(hum...6 kg 350 à la dernière visite chez le véto...

ah non !  il n'est pas gros !

Il est grand et long.. si si c'est l'véto qui l'a dit !)

escalader n'est pas son fort, ou alors juste la hauteur... sol... Lit !

Il préfère le confort et la douceur d'une peau de mouton...

Et oui comme chez les humains que j'vous dis...

Les femmes s'occupent de chasser,

 pour nourrir les petits,

et les hommes... canapé... télé... !

Ha ha ha... ça grogne derrière les écrans !

Vous avez raison, je l'écris mais ne le pense pas.

Tous ceux que je connais sont des perles,

quoique... un ou deux...

Hi hi j'arrête, car je connais quelques feignasses féminines aussi...

Sur ces quelques âneries, les zamis,

je vous souhaite une excellente journée.

Plus de bricolages en vue, mais de sérieux rangements dans la maison,

oui un peu "vidage" avant nettoyage de printemps.

J'ai aussi entrepris de scanner tous nos négatifs photos.

C'est assez marrant.

On prend un peu une baffe dans la tronche

en constatant que ce qui défile sous nos yeux

n'était finalement pas si loin...

Oh la vache le temps passe vite, je vous confirme.

Je vais donc partager quelques souvenirs... de chats !

Allez venez.

Plongée dans mes archives photos.

Voici Boris, le chat de maman

Boris passe d'agréables et paisibles vacances dans le Cantal

(le département pas le fromage...).

Il a adopté une cagette pour faire sa sieste...

Mais,

pas de bol,

nous débarquons avec enfants et...

notre terreur fraîchement adoptée...

J'ai nommé :

Félix

Adieu zenitude et repos.

Nous assisterons à la mise en évidence de ce que sont :

 patience et éducation féline...

Le bougre prend de l'assurance et passe à l'attaque d'un plus gros...

beaucoup plus grand...

C'est qu'il est vaillant l'animal.

Hasting,

crème parmi les crèmes de chien,

se montrera patient lui aussi, tolérant...

subissant régulièrement les assauts

et les séances d'acupuncture du monstre

Après s'être retrouvé coincé dans le haut d'un bouleau,

miaulant désespérément qu'on vienne le sauver...

Nous humains impuissants, bras ballants au pied de l'arbre,

ni une ni deux,

Boris avait été le chercher et lui avait montré,

patte après patte,

 branche après branche

comment redescendre.

Journée éreintante pour cette petite boule de poils.

Vite un bon gros roupillon bien mérité

et enfin une tranquillité retrouvée pour ses camardes de jeux.

Voici le repos du guerrier.

Ciao les zamis à demain.

Bonne journée.

Bon, dis Sophie, tu fais quoi ce matin ?

Ah tes jeux à la con sur FB...

Oui bah derrière leur écran, certains attendent ta publication !

Ok, c'est parti pour la nouvelle création du moment.

Un tableau ardoise matriochka tête jaune citron...

Après deux après midi de peinture...

les fleurs bleues étaient peintes...

Mon chat,

sorti comme une fusée de son nouveau nid carton,

pour son câlin de 18 h et avant de sortir faire sa java nocturne,

est venu me faire un magnifique ronron,  mais aussi...

participer royalement à mon tableau...

par...

un sublime balayage de queue sur les volutes bleues marine à peine sèches...

Dans un style rayé, c'était pas mal...

Rrrrr... Rrrrr...

Non ce ne sont pas ses ronronnements mais ma rage toute intériorisée,

lui ne peux pas comprendre qu'il a fait une boulette, euh une bavette !

Du coup, ben tu râles,

le chat effrayé fuit prestement en plantant ses douces griffes

dans tes cuisses charnues

et retour à la case départ avec le sourire !

On frotte tout délicatement sous l'eau et on recommence !

La suite demain.

Tiens mais il fait quoi le chat en ce moment...

Bonne journée les amis.

Après-midi jardinage,

et cela en avait grand besoin.

Tailles et reprise en main de certains rosiers, géraniums et hortensias,

qui ont souffert de la chaleur.

Du coup, hop un petit bouquet tout simple à réaliser.

Une coupelle dans laquelle je place

un bloc de mousse florale (dit Oasis) trempé dans l'eau,

puis je pique

une tête d'hortensia divisée en plusieurs petits bouquets

et enfin quelques tiges florales de géranium lierre.

Et ma foi, c'est du plus bel effet.

Ca y est elle s'envoie encore des fleurs !

Par contre, en désherbant, j'ai rencontré une drôle de bestiole.

Bahhhh....

Elle était étalée au pied du mimosa d'un aspect mou, ,

de forme ovoïde, noire,

toute poilue,

Pouahhh....

bien rebondie en son centre...

avec des pattes, bien velues elles aussi,

bouh beurk...

une longue queue ouah...  pleine de poils...

Je n'ai pas osé la toucher, ni la prendre entre mes doigts...

Brrrr....

Oui entre la chenille et la loche...

D'ailleurs je n'aurais pas pu.

Trop grosse bête.

Une espèce de limace profitant manifestement du soleil...

Hum bizarre bizarre.

Je vais légèrement taper du pied voir si elle remue...

Rien... Bouge pas la bête...

On dirait bien qu'elle ronfle !

Son joli petit... bedon se soulève régulièrement,

et en m'approchant de plus près,

(oui oui je suis très téméraire...)

on pourrait presque voir un sourire,

l'extase, la quiétude...

Si, si.

Vous allez voir, j'ai pensé à vous,

une chose si extraordinaire, faut immortaliser...

en quatrième vitesse,

je suis montée chercher mon ami PowerShot

et vous ai fait quelques clichés de cette chose,

de ce mollusque à la toison couleur de nuit...

Attention voici la bête,

n'ayez crainte, elle ne va pas traverser l'écran...

car finalement je crois que c'est un gros Shamallow

très tendre et affectueux.

Vous avez eu les miquettes hein ?

Vous l'avez reconnu,

ce gros poilu-poilu n'est autre que mon gros chat Fangio.

Chat fidèle qui dès qu'il me voit franchir le pas de la porte...

arrive en courant et miaulant...

"Miaaaaa à bouffer !"

Redoutable chasseur de souris.

Il fait un concours avec Maïtika (la chatte de Romain).

Sauf que, Madame étale ses proies devant la maison de son maître

et que lui, rapporte et mange sa chasse.

Bonne journée, bon week-end

Plus que deux...