Bonjour !
Une nouvelle semaine commence,
youpi, le temps est toujours aussi gris,
mais le coeur joyeux car Roland Garros a repris !
Gros matchs aujourd'hui...
Voyez c'que j'veux dire...
Hum ça sent le Rafa et le Djoko à plein nez
et je ne serai donc guère productive ce jour.
Continuons si vous le voulez bien,
de toute façon, je ne vous en donne pas le choix,
notre épopée basque.
En ce lundi, qui était le mardi de nos vacances,
nous voici parti à l'assaut de la RHUNE.
C'est qui donc ?
C'est le sommet d'un massif, perché à 905 m d'altitude,
qui est traversé par la ligne frontière Franco-Espagnole,
mais aussi la frontière entre les provinces basques
du LABOURD et de la NAVARRE.
la Rhune
(à prononcer "larroun" en basque signifie "lieu de pâturage")
c'est ainsi que l'on trouve un peu partout moutons et pottocks
Sommes prêts ?
Pour y grimper deux choix vous sont proposés...
Soit à pied... soit avec le célèbre petit train à crémaillère.
Nous opterons pour le train !
Il faudra se montrer patient...
Faire la queue pour acheter son billet, se rendre compte que le train par lequel on espérait monter est...
complet et qu'il faudra attendre le suivant dans 1 h 30...
Midi, nos fessiers sont installés sur les bancs vernis du petit train,
la montée commence...
et pour en connaitre le fonctionnement
je vous invite à cliquer ici
A la vitesse de 9 km/h, le voyage dure environ 30 minutes.
Lentement la vue époustouflante sortant à la cime des arbres
se dévoile et vous laisse le souffle coupé par tant de beauté.
Au sommet trône l'antenne relais...
un petit vent frais te rappelle bien vite que tu es en altitude
et que ton gilet en polaire te sera finalement bien utile !
Panorama à 360°,
nous ne sommes décidément que bien peu de chose sur cette terre...
Le train montant se stationne à gauche (dans le sens de la montée), un des conducteur descend et bascule les aiguillages afin que le train qui descend, prenne la voie de gauche (dans le sens de la descente) et ne s'arrête pas.
Le temps de déguster l'assiette du berger
(charcuterie basque et fromage de brebis)
à la terrasse d'un resto,
le temps de redescendre et arrivé.
A nouveau faire la queue...
se faire bouler par un troupeau de vieux
(avec tout le respect que je vous dois) en furie, poussez pas quoi !
on pourra tous redescendre, y'a pas l'feu...
Vous êtes retraités merde alors, prenez le temps !
On dit des jeunes mais franchement l'irrespect règne en maitre
aussi dans cette génération et c'est bien triste.
Bousculer ne sert à rien les Zamis !
Bref passons sur cet épisode qui a un instant gâché ma joie du moment.
De nouveau le paysage sublime, un ciel strié...
des rochers... qui sont parfois des moutons bien dissimulés
et des pottocks
( Le pottok, à prononcer "potiok", est une race de poneys vivant principalement à l'ouest du Pays Basque.
D'origine très ancienne (probablement du Paléolithique),
il présente des ressemblances morphologique avec les chevaux des peintures rupestres de la même région.
Utilisé pendant des siècles par les habitants du Pays basque pour divers travaux d'agriculture, il fut également mis au travail dans les mines.)
Avant de quitter ce petit train,
de vous donner rendez-vous demain pour une nouvelle visite,
un coup d'oeil sur le système de freinage d'urgence vaut le détour...
Avant de quitter le blog, aller faire un tour
encore plein de choses à y découvrir.
A demain !