Hier matin,
un avant-goût de printemps
a poussé ma carcasse à se plier et se contorsionner
pour gratouiller dans les massifs.
Quelques heures de désherbage, cela en avait grand besoin.
Il y a fort à faire,
avec toute cette pluie et la douceur de ces derniers temps,
ça pousse dans tous les coins,
y'a du boulot ma poule.
Et ce matin... ben il pleut à nouveau...
Repos forcé... Non put... fait ch...
Nous allons encore rester cloîtrés...
Pas simple les Zamis par les temps qui courent.
N'est-ce pas ?
Faut garder le moral, ça va passer...
Dans l'après-midi, petit plaisir,
je me suis lancée dans un second sac à main.
Le premier a fait des jalouses parmi les pépées.
Cuir et matos sont étalés
Je fais un croquis, tout en me servant du patron du premier,
trouve un système qui pourrait faire office de fermeture,
(système de fermeture d'une boîte de cigares)
car cette fois-ci, je veux pouvoir l'ouvrir.
Plus tard, je changerais mon fusil d'épaule,
car ce que j'avais prévu ne fonctionnait pas.
Même technique que l'autre, je trace,
je découpe et pré-trous à la machine.
Je couds ensuite à la main,
retourne, aplatis, colle, bidouille, applique un passepoil,
et crée un intérieur avec le reste de tissu de la veste de la poupée.
hop hop hop, ça prend forme, cela me convient,
je couds une pression,
et...
magique
il s'ouvre !
Je remets ce sac entre les mains de la seconde poupée...
Elles se la pètent grave toutes les deux !
Et là, je m'aperçois que cette autre poupée
porte une tenue faite par maman dans...
le tissu que j'ai employé pour mon sac à main en jean !
mais complètement délavé par le temps
et légèrement pollué par la fumée de cigarette...
Les Zamis, je vous laisse à vos occupations.
@ demain.
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